FOCUS CEO – Géraldine Baudot-Visser

Ta principale source d’inspiration ? 

“Une de mes principales sources d’inspiration est mon sens de la curiosité. J’apprécie d’explorer de nouveaux domaines, rencontrer de nouvelles personnes et apprendre de nouvelles choses. Je pense que l’ouverture d’esprit est essentielle pour envisager des angles de vue alternatifs et découvrir de nouvelles sources d’inspiration. En m’intéressant à d’autres domaines que le mien, je trouve souvent des idées innovantes et des perspectives uniques qui m’aident à continuer de me développer.”

Si tu n’avais pas été consultante en affaires réglementaires et pharmaceutiques et entrepreneuse, tu aurais aimé être ? 

“Si je n’étais pas consultante en affaires réglementaires et pharmaceutiques puis entrepreneuse, j’aurais aimé travailler dans le monde du design. J’ai toujours été attirée par la façon dont le design peut influencer notre vie quotidienne et changer la façon dont nous percevons le monde. Je trouve que le design offre une grande liberté de créativité et de possibilités d’expression, et je pense que cela aurait été une autre voie très enrichissante pour moi. Bien que je sois passionnée par mon métier actuel, je garde un œil sur les tendances et les évolutions du monde du design, et j’essaie souvent de m’en inspirer pour apporter une touche d’originalité et de créativité à mon quotidien.”

Un entrepreneur qui t’a inspiré ? 

“L’entrepreneur qui m’a le plus inspiré et encouragé à me lancer dans l’aventure de la création d’entreprise est mon conjoint. Il a toujours été passionné et déterminé dans tout ce qu’il entreprenait, et il m’a montré que c’est possible de réaliser ses rêves en ayant une vision claire, de la persévérance et en travaillant dur. J’ai été inspirée par sa capacité à construire puis à gérer des entreprises, à prendre des risques, à surmonter les difficultés et à créer quelque chose de significatif. Sa passion pour l’entrepreneuriat m’a encouragée à poursuivre mes propres ambitions. Je suis contente de l’avoir à mes côtés pour me guider et m’inspirer tout au long de ce parcours passionnant. “

Une citation qui résume l’esprit d’ATESSIA ?

« L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même » Robert Louis Stevenson

“Cette citation de Robert Louis Stevenson incarne parfaitement l’esprit d’ATESSIA, qui met en avant l’importance de chaque étape du parcours pour progresser vers nos objectifs, plutôt que de se focaliser uniquement sur le résultat final. Nous cherchons à savourer chaque instant de notre aventure entrepreneuriale, à apprendre de nos erreurs et à nous améliorer continuellement, tout en gardant notre direction claire et nos objectifs en tête. C’est ainsi que nous pouvons assurer un développement pérenne et solide pour notre entreprise. “

Si « ATESSIA » avait déjà été pris comment tu auras nommé l’entreprise ? 

“Envie”. Pour moi, ce nom reflète parfaitement la passion et la motivation que j’ai pour mon métier. Nous sommes motivés par une forte envie de proposer des solutions innovantes et efficaces à nos clients. De plus, le nom “Envie” évoque une dynamique positive et un enthousiasme qui caractérisent ATESSIA au quotidien.

Ton meilleur souvenir professionnel ? 

“Mon meilleur souvenir professionnel est difficile à choisir car j’en ai beaucoup vécu au cours de mon parcours au sein d’Atessia. Cependant, si je devais en nommer quelques-uns, ce serait certainement la première fois que nous avons remporté un appel d’offres, publié la première séquence en eCTD, ainsi que la confiance accordée par nos premiers collaborateurs qui a été très gratifiante et a renforcé ma motivation pour poursuivre cette aventure entrepreneuriale avec mon équipe autour de moi. En somme, toute cette aventure été extrêmement enrichissante et je suis reconnaissante pour chaque expérience que j’ai vécue jusqu’à présent.”

Le jour où ATESSIA fera 20 millions euros de CA, tu promets de ?

“Pour célébrer, nous partirions tous ensemble pour un voyage au bord d’une plage magnifique. Nous prendrons le temps de nous détendre et de célébrer nos succès passés et futurs.”

Si ATESSIA était un médicament, il serait ?

“Si ATESSIA était un médicament, je pense qu’il serait un produit injectable car, comme notre entreprise, il agit rapidement et de manière efficace. Nous sommes constamment à la recherche de moyens innovants pour améliorer l’expérience offerte à nos clients, et leur offrir des solutions rapides et adaptées à chaque situation, tout en maintenant un haut niveau de qualité dans notre travail.”

ANSM : Comité d’interface ANSM / industries – Groupe de travail « Publicité, information, communication » – Mars 2022

L’ANSM a publié le compte rendu de la séance du groupe de travail « Publicité, information, communication », émanant du comité d’interface avec les représentants des industries du médicament, qui s’est tenue le 16 mars 2022. Etablir un programme commun de travail sur l’année avec la liste des mises à jour des recommandations faisait notamment partie des objectifs de la réunion.

1/ A commencer par l’actualisation la recommandation 

La sérialisation

La sécurisation du circuit de distribution des médicaments représente un enjeu sans précédent en matière de santé publique. En effet, bien que la France bénéficie depuis toujours d’un circuit de distribution des médicaments particulièrement sécurisé et d’un encadrement législatif strict de la part des autorités de santé, à l’échelle mondiale et européenne, le risque de médicaments falsifiés augmente.

Face à cet enjeu majeur, la directive 2011/62/UE du Parlement européen et du Conseil du 8 juin 2011 a introduit le dispositif de sérialisation, dont les modalités ont par la suite été précisées par le règlement délégué 2016/161 de la Commission européenne du 2 octobre 2015, afin de renforcer la sécurité de la chaîne de distribution des médicaments et lutter contre leur falsification. Les obligations relatives à la sérialisation des médicaments et aux dispositifs anti-contrefaçon sont applicables depuis le 9 février 2019.

A maintenant 4 ans de l’entrée en vigueur de la réglementation européenne, revenons sur la mise en place du dispositif de sérialisation.

Pour rappel, le dispositif de sérialisation se décompose comme suit :

  • Un dispositif antieffraction pour tous les médicaments, apposé par le fabricant et vérifié par le pharmacien afin de contrôler l’intégrité du produit avant sa dispensation (ex : ruban adhésif transparent);
  • Un identifiant unique (IU) sur chaque boite de médicament de prescription médicale obligatoire, apposé par le fabricant et scanné par le pharmacien avant la dispensation au patient (datamatrix).

Le dispositif de sérialisation contribue à la mise en place d’un système européen de lutte contre l’introduction de médicaments falsifiés en apportant une sécurité supplémentaire visant à garantir l’authenticité, la sécurité et la qualité des médicaments sur le territoire de l’Union européenne. Il complète la traçabilité au lot déjà existante par une authentification de chaque boîte au moment de la dispensation.

La mise en place de ce système a requis un engagement collectif de l’ensemble des acteurs du circuit du médicament (fabricants (CMOs) et exploitants/titulaire d’AMM, grossistes-répartiteurs et dépositaires, pharmaciens d’officine et hospitaliers, éditeurs de logiciels…), ainsi que du ministère des Solidarités et de la Santé, de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et des agences régionales de santé (ARS).

En effet, ce nouveau dispositif a nécessité des changements organisationnels à tous les niveaux, depuis la production du médicament jusqu’à la délivrance au patient : adaptation des lignes de production pour la mise en place de l’identifiant unique et du dispositif antieffraction, adaptation des systèmes informatiques de l’ensemble des professionnels du médicament, mise en place d’organes de gouvernance au niveau national (France MVO) et européen (EMVO), adaptation des procédures…

La question de la responsabilité ultime de la mise en place de la sérialisation a fait l’objet de nombreux débats désormais tranchés, avec la problématique centrale du téléchargement des identifiants uniques au moment de la fabrication et de l’éventuelle sous-traitance de cette activité. L’instauration d’obligations d’enregistrement au portail OBP et de redevances finançant les infrastructures des répertoires nationaux (France MVS) et européens (EMVS) a également impacté les acteurs de la chaîne du médicament.

QUID DE L’IMPLEMENTATION DE LA SERIALISATION DANS LES OFFICINES EN FRANCE ?

La sérialisation est une obligation réglementaire pour toutes les officines. En effet, un tel système ne peut fonctionner qu’avec la participation de l’ensemble des officines des Etats membres afin de s’assurer qu’aucune boite falsifiée n’est délivrée à un patient dans l’Union européenne.

Cette obligation, entrée en vigueur le 9 février 2019, a été rappelée dans l’arrêté du 26 février 2021 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments afin de rendre plus visible dans un texte de portée nationale les obligations qui incombent à tous les pharmaciens en vertu de la réglementation européenne.

Cependant, à ce jour, malgré la crise sanitaire et la très forte mobilisation des pharmaciens, la connexion des officines au système a pris du retard et reste insuffisante en France. Au 6 février 2023, seules 17 901 officines (soit 86,2%) respectent leurs obligations de sérialisation des médicaments pour un objectif fixé à 100% au 31 décembre 2022.

Face au retard considérable pris par la France pour la mise en place de la vérification effective en officine du dispositif de sérialisation, un projet de loi a été adopté par le Sénat le 14 décembre 2022 définissant les pénalités financières pouvant être prononcées à l’encontre des titulaires d’officine en cas de manquement à l’obligation de désactivation de l’identifiant unique.

Le Ministère de la santé insiste, sur la page dédiée à la sérialisation en officine de son site internet, sur l’importance d’atteindre cet objectif de 100% dans les plus brefs délais pour garantir à tous les Français une meilleure sécurité et traçabilité des médicaments.

Article rédigé par Amélie NICOLAS-VERLEY, Consultante Affaires Réglementaires & Pharmaceutiques

JO : Rapport des ordres et ARS sur le contrôle des conventions (LEA) : publication d’un arrêté précisant les informations attendues

L’arrêté du 2 février 2023 fixant la nature et la présentation des informations devant figurer dans le rapport d’évaluation des ordres et des ARS concernant le dispositif de contrôle des conventions dans le cadre de la LEA (cf. notre News du 14/08/2020) est paru au Journal officiel.

Les articles L. 1453-14 et R. 1453-19 du code de la santé publique prévoient en effet la publication d’un…

ATESSIA lance son offre d’accompagnement en affaires réglementaires des dispositifs médicaux

Créé en 2017 et fort de cinq années d’accompagnement des industries de santé, le cabinet de conseil en affaires réglementaires Atessia Life Science Advisors se lance aujourd’hui un nouveau défi, celui de conquérir le secteur des dispositifs médicaux.

Un accompagnement à 360° des pros du secteur

Avec l’application des règlements européens 2017/745 et 2017/746, ou encore la publication de la charte de la visite médicale, ce secteur doit aujourd’hui relever de nombreux défis. Sur le plan réglementaire, les industriels doivent s’adapter en intégrant ces nouvelles exigences dans leur stratégie. Cela implique notamment l’émergence de nouveaux besoins, comme de nouvelles compétences et de nouvelles ressources qu’ils n’ont pas toujours à disposition.

C’est pourquoi le cabinet de conseil en affaires réglementaires Atessia Life Science Advisors crée une solution qui couvre tous les besoins des fabricants et distributeurs de dispositifs médicaux.

Comme l’explique Géraldine BAUDOT-VISSER, fondatrice et présidente d’Atessia Life Science Advisors « Ayant conscience de la constante mutation réglementaire dans le domaine de la Medtech et l’e-santé, et de sa perméabilité avec le médicament, je souhaitais proposer à nos clients un accompagnement 360° par le biais d’une offre pluridisciplinaire alliant médicament et dispositifs médicaux, de leur conception à leur lancement sur le marché européen ».

Une équipe enrichie pour relever ce nouveau challenge

Atessia Life Science Advisors a la joie d’accueillir Camille NEERMUL, Consultante Sénior Qualité et Affaires Réglementaires des dispositifs médicaux, pour enrichir son équipe de 25 consultants experts. Tout au long de son parcours, Camille NEERMUL a acquis une solide expérience tant en management de la qualité (SMQ, audits), qu’en affaires réglementaires (R&D, stratégie de développement, dossier de conception, dossiers techniques, marquage CE et certification). Elle accompagne les fabricants et distributeurs de dispositifs dans la gestion de leurs projets, de la conception jusqu’à la mise sur le marché des dispositifs médicaux.

Camille NEERMUL, Consultante Qualité et Affaires Réglementaires en dispositifs médicaux

Camille NEERMUL témoigne de son enthousiasme à l’idée de relever ce nouveau challenge : « Le secteur de dispositifs médicaux est porteur d’innovations incroyables ces dernières années, telles que le cœur artificiel ou l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le diabète. Après ces années auprès d’un grand nombre de clients, je suis heureuse de créer chez Atessia Life Science Advisors la business unit dédiée aux dispositifs médicaux et aux dispositif médicaux de diagnostic in vitro. ».

Spécialisée dans le secteur de la e-santé, Zarine RAMJAUNY, consultante juridique, vient également de rejoindre Atessia Life Science Advisors. Avocate de formation, Zarine RAMJAUNY vous propose un accompagnement sur toutes les questions de santé numérique, d’intelligence artificielle et de protection des données, sujets liés de près aux dispositifs médicaux digitaux.

Toute l’équipe d’Atessia Life Science Advisors vous propose également son expertise pointue dans la validation de vos supports publicitaires, institutionnels et environnementaux pour les dispositifs médicaux, ainsi qu’un accompagnement dans les requis du dispositif d’encadrement des avantages et de transparence des liens des fabricants et distributeurs de dispositifs médicaux.

Quels sont nos domaines d’expertises ?

Fidèle à son intuition originelle d’une démarche « customer-centric », le cabinet de conseil Atessia Life Science Advisors propose désormais une offre complète couvrant tous les aspects du développement des médicaments et des dispositifs médicaux. Cette aventure s’appuie sur les qualités humaines de ses consultants experts pour accompagner ses clients vers le succès de leurs projets.

Cultivant la confiance mutuelle, le cabinet de conseil Atessia Life Science Advisors et ses clients marchent main dans la main pour réussir les défis de demain au service des patients. C’est pourquoi, pour plus de souplesse, les clients choisissent le volume d’heures de conseil dont ils ont besoin pour l’année, pour un abonnement sur-mesure qui peut être consommé à leur rythme pour solliciter les 25 consultants experts d’Atessia Life Science Advisors à leur disposition.

Dans cette lancée, 2023 sera, pour Atessia Life Science Advisors, une année de développement égrainée de nouvelles annonces.

JO : Règles de substitution des hybrides en officine

Le dispositif encadrant la substitution en officine des médicaments hybride est complété avec la publication des deux arrêtés attendus :


>  Arrêté du 31 janvier 2023 précisant, en application de l’article L. 5125-23 du code de la santé publique, les situations médicales dans lesquelles peut être exclue la substitution à la spécialité prescrite d’une spécialité du même groupe hybride.

Le prescripteur peut exclure la délivrance, par substitution à la spécialité prescrite, d’une spécialité du même groupe hybride dans deux cas…

ANSM : Nouvelle feuille de style et séance « Amélioration des processus » du Comité d’interface d’octobre 2022

L’ANSM publie sa nouvelle feuille de style « Modèle complet », à utiliser pour le RCP, l’étiquetage et la notice, dans le cadre d’une demande d’AMM, d’un renouvellement, d’une variation en procédure nationale ou dans le cadre d’une procédure européenne (proposition de traduction) :

Il s’agit de mettre à jour l’adresse de déclaration des effets indésirables par les professionnels de santé : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

En parallèle, l’ANSM a publié le compte-rendu de la séance du 5 octobre 2022 du groupe de travail « Amélioration des processus » du Comité d’interface ANSM/industrie du médicament.

  1. Changement de l’adresse de déclaration des effets indésirables